SKYDIVE
- Amaury
- 29 janv. 2018
- 3 min de lecture
Vidéo réalisée et montée par Marie
Aujourd’hui j’ai réalisé un de mes rêves ou plutôt affronté une de mes peurs, le vide.
Se jeter dans le vide en sautant d’un avion à plus de 4,5 kilomètres de haut est un fantasme pour la plupart des hommes. L’homme est obstiné dans la quête d’apprendre à voler. Le saut en parachute en est une alternative.
- Pourquoi faire une telle folie ? Personne n’a vraiment de réponse rationnelle à cette question. -

Personnellement, je pense que nous recherchons tous nos limites. Chacun a ses propres limites, c’est ce qui nous façonne et nous caractérise. Pour ma part, j’avoue ne pas être très serein quand il s’agit de sauter dans le vide. Je peux mettre des heures à sauter d’un rocher de 12 mètres pour atterrir dans l’eau. J’en reviens donc à ma question, pourquoi faire une telle folie ?
J’ai toujours admiré les parachutistes. J’ai toujours voulu connaître cette sensation, de se lâcher dans le vide et de ressentir la gravité t’attirer comme un vulgaire objet, sentir l’air te mettre littéralement des claques.
D’avoir le sentiment d’être libre où rien autour n’existe, seulement toi face à la nature. De plus, j’ai toujours été fan des points de vue en altitude car la Terre, urbanisée ou non, dégage un certain charisme et une puissance qui n’a pas d’égale à notre échelle.

C’est donc avec Morgan, un ami de Sydney que nous avons décidé de se lancer dans cette expérience unique. Nous avons réservé nos billets avec Happy Travels. Nous avons choisi le spot de Wollongong à une heure de Sydney nous proposant une magnifique vue sur la côte est australienne. Le matin, un bus nous emmène directement sur place. Une fois arrivés, nous sommes pris en charge par des professionnels qui nous expliquent les différentes consignes de sécurité à suivre pendant le saut. Ensuite nous nous habillons puis nous montons dans un minibus qui nous dirige vers l’aéroport. Une fois à l’aéroport nous montons dans un petit avion, c’est parti pour le grand saut. J’avoue que je stressais en voyant la Terre s’éloigner de plus en plus. Morgan tout sourire m’apporta indirectement un certain réconfort. Puis vint le moment fatidique où il faut se lancer. Je vis les gens disparaître les uns après les autres à une vitesse ahurissante. En réalité, tu n’as pas vraiment le temps d’avoir peur. Tu quittes l’avion à une telle vitesse que ton cerveau n’a pas le temps de réaliser ce qu’il fait. Tu te sens en pleine chute libre, c’est juste génial. Alors même si la peur ne m’a jamais quitté durant tout le saut, l’excitation et la joie surpassent tout. J’ai vécu environ 30 secondes de bonheur ou rien ne compte hormis l’air qui te détruit le visage. Mais tu te sens si vivant que cela ne t’affecte en rien. Puis tu ressens une secousse quand le parachute se déploie, qui te ramène à la réalité. Ensuite c’est 3 min de légèreté à regarder le paysage tout en se faisant guider par le vent. Sans mentir, ma plus grande joie reste le fameux moment où tes fesses touchent la Terre ferme. Tu es encore sous le choc de tes cinq dernières minutes et tu réalises que tu es toujours de ce monde. Après, tout se mélange dans ta tête, tout se chamboule. Mais le plus important reste le sourire que tu partages avec tous les autres autour de toi.
J’ai passé une journée fantastique, heureux d’avoir partagé ce moment avec Marie qui est venue m’accompagner et me soutenir tout le long. Merci à elle qui a aussi organisé cette petite cagnotte lors de mon dernier anniversaire pour laquelle Killian, Marie, Roxane, Mahdi, Estelle, Amine, Seb, Mathilde et Charlotte ont tous participé.

Yorumlar